Association des Joyeux amis du Québec
Fête nationale du Québec à Anjou
25 ans de Fête nationale à Anjou
C'est dans un peu moins de deux mois que l'Association des joyeux amis du Québec sera présente le 24 juin à Anjou pour organiser une fête d'enfants. Incroyable que le temps passe vite. Il y a 25 ans, pas de téléphone intelligent; pas de Facebook et Twitter. Mais il y avait une fête de quartier organisée par de joyeux drilles.
Des jeux et activités pour les enfants et tout le monde est heureux à chaque 24 juin. Ici Jacques Binette qui anime un quiz.
Sur la photo, les membres du conseil d'administration: Jacques Binette, Marc De Repentigny, Marcel Hurteau et Lise Jutras.
Et cette fête se continue. Le 24 juin 2019, de nouveau, nous serons avec les Angevins et les Angevines à célébrer ce que nous sommes en se tapant sur l'épaule et en s'amusant. Nous nous donnons rendez-vous à Anjou, à 10 heures, au Parc Roger-Rousseau, angle Rondeau et Châteauneuf avec tous ceux et celles de 7 mois à 77 ans (et plus) qui veulent crier avec nous: « Bonne fête , Québec! »
PRÉPAREZ VOUS
POUR LE QUIZ
PARENT-ENFANT
De beaux prix à gagner dont des certificats-cadeaux du cinéma Beaubien.
Depuis 25, l'Association des joyeux amis organise un quiz parent-enfant. Cette année, le quiz porte sur les traditions québécoises. Parents ou grand-parents, vous pouvez participer avec vos enfants ou petits-enfants à notre fabuleux quiz où de nombreux prix seront remis dont des entrées gratuites au cinéma Beaubien.
UN MONDE DE TRADITIONS
De la musique TRAD en passant par les grands rassemblements de fierté; de la raquette à neige à nos traditionnelles épluchettes de blé d’inde; de notre sirop d'érable au flottage de bois sur nos rivières, nos traditions occupent une grande place dans l’imaginaire québécois et elles se façonnent avec l’air du temps.
Des Premières nations qui nous ont permis de voguer sur notre majestueux fleuve et dans le ciel de la chasse-galerie, ou encore le legs du sirop d’érable qui ravie jeunes et moins jeunes, en passant par la traditionnelle tourtière du Lac et sans oublier le mythique feu de joie de la St-Jean, ces traditions font de nous un peuple unique, différent et fier! En mettant l’accent sur nos traditions, qu’elles soient culturelles comme nos accents régionaux ou nos légendes, culinaires, ou encore artisanales, c’est tout un pan de notre culture unique qui est mis de l’avant.
LE SIROP D'ÉRABLE
La coutume de recueillir la sève de l’érable et de la faire bouillir pour en obtenir du sirop nous vient des Amérindiens. Pratiquant une entaille rudimentaire à l’aide d’un tomahawk, ils fixaient au bas de cette entaille un copeau de bois qui acheminait l’eau d’érable vers un récipient d’écorce. Ils faisaient ensuite bouillir la sève ainsi recueillie dans des contenants d’argile pour obtenir du sirop.
Aux premiers jours de la colonie de la Nouvelle-France, ce sont les Amérindiens qui apprirent aux ancêtres des Québécois d’aujourd’hui à entailler le tronc de l’arbre au début du printemps, à recueillir la sève et à la faire bouillir. Cette pratique passa rapidement dans les mœurs des colons pour qui le sirop constitue aux XVIIe et XVIIIe siècles une importante source de sucre en Nouvelle-France.
Les premiers colons faisaient bouillir la sève d’érable dans des chaudrons de fer. Utilisant des abris rudimentaires pour se protéger, les « cabanes à sucre », ils allaient courir les sucres. C’était pour eux, comme pour nous aujourd’hui, une période de réjouissances qui signifiait la fin de l’hiver et l’arrivée du printemps. Au fil des décennies, les acériculteurs se sont professionnalisés jusqu'à aujourd'hui alors que la production de sirop d'érable du Québec constitue 70 % de la récolte mondiale. Le sirop d'érable est transformé en dizaines de produits servant à l'alimentation.
Les consommateurs peuvent compter sur la pureté et la qualité du sirop québécois puisqu'il y a un système de classification et de contrôle rigoureux des 8000 producteurs de sirop d'érable québécois qui fournissent plus de 130 millions de livres annuellement de ce délicieux produit sucré.
LA RAQUETTE
La raquette semble être apparue à une époque plus ancienne que la roue. On en a retrouvé des exemplaires préhistoriques à différents endroits sur Terre: en Sibérie, en Scandinavie, en Amérique du nord, entre autres. Ici, Au Québec, les colons français remarquent très rapidement que les Amérindiens se mettent des raquettes au pied en hiver pour déambuler plus facilement sur la neige et ils ont immédiatement donné le nom de raquettes à ces chaussures pour la neige parce qu'elles ressemblaient à l'instrument (appelée la rachète) dont on se servait en Europe pour jouer au jeu de paume. La raquette à neige, sous sa forme évoluée, a été introduite en Europe par les premiers colons de la Nouvelle-France vers 1600.
Sans la raquette, les missionnaires et les découvreurs des premiers temps de la colonie n'auraient pu suivre les Amérindiens dans leurs pérégrinations à travers les plaines et les bois. Sans elle, les trappeurs et les traiteurs n'auraient pu traquer les bêtes à fourrure jusque dans leurs repaires lointains. Sans elle, nos aïeux auraient difficilement pu communiquer entre eux ou s'occuper de leurs travaux. Aux temps anciens, la raquette était à l'hiver ce que le canot était à l'été : un instrument de première nécessité.
Nos ancêtres ont chaussé la raquette uniquement parce que c'était le seul moyen de se déplacer sur la neige, et ce, jusqu'à ce qu'ils réussissent à modifier le milieu environnant. La raquette a évolué pour devenir un loisir et un sport. Des clubs de raquetteurs se développent dans tout le Québec et des compétitions de toutes sortes se développent. Ainsi, en 1930, en pleine crise économique, les riches distillateurs Samuel et Allan Bronfman offrent 2500$ aux gagnants d’une course de raquette disputée entre Québec et Montréal. L’équivalent de 38,000 $ aujourd’hui.
La raquette faite en bois et en babiche (peaux d'animaux séchés) est maintenant faite de plastique ou d'aluminium. Elle continue à faire partie de notre patrimoine vivant.
LE FLOTTAGE DE BOIS ET LES DRAVEURS
Pendant deux cents ans, la coupe du bois a été une industrie essentielle à la vie québécoise. Mais le bois, une fois coupé, devait être transporté aux ports pour l'exportation ou aux usines pour la transformation ou la fabrication. À la fin du mois de mars, quand la coupe de bois en forêt est terminée, la plupart des hommes quittent le chantier. Les plus aventureux cependant, attirés par les salaires plus élevés, restent pour laire la drave, Ils sont rejoints par des habitués du flottage du bois et du « dérivage », opération qui consiste à dégager les billes de bois qui s’échouent sur les rives des cours d’eau ou qui se coincent dans des embâcles. Armés de leurs tourne-billes et de leurs gaffes, ils travaillent de quatorze à seize heures par jour, dans l’eau jusqu’à la ceinture.
Arrivés quelques jours à peine avant que les lacs ne calent et que la débâcle ne se produise, ils sont accueillis par le contremaître de la drave. Son premier défi : installer le premier campement! Il s’agit de dresser des tentes, dont l’une abrite la cuisine ou « cookerie », le logement du cuisinier. Une deuxième tente sert de logement au contremaître et à son adjoint. Les autres tentes servent de dortoirs rudimentaires pour une quinzaine d’hommes chacune.
La plupart du temps, le personnel de la drave se divise en deux groupes : six hommes travaillent sur l’eau, à bord d’une barque, six autres les précèdent en longeant les rives à la recherche des billes échouées, qu’ils s’empressent de relancer dans le courant. Les draveurs qui sont sur la barque ont pour mission de débloquer les embâcles manuellement, à l’aide de leur outillage ou, lorsqu’il s’agit de bois de pulpe, de les faire sauter à la dynamite. C’est un travail dangereux et les risques sont énormes.
Les « dériveurs » qui longent les rives à la recherche des billes échouées, sont également chargés d’ouvrir les vannes des écluses et de débarrer les jetées et les empilements de billes qui surplombent les berges afin de les faire culbuter dans l’eau Par ailleurs, à force de travailler dans l’eau glacée et d’être détrempés à longueur de journée, les draveurs et dériveurs sont sujets « aux engelures, à l’arthrite et aux rhumatismes.
Cette façon de charrier le bois datait de l’époque de la Nouvelle-France, car elle existait sur le Richelieu avant de se répandre dans toutes les régions: en Outaouais, en Mauriccie, ua Lac-Saint-Jean. Cependant, la fermeture de nombreuses papeteries, le développement routier, tout comme les innovations technologiques qui ont permis de réduire considérablement les besoins en matière ligneuse ont convaincues les forestières d’abandonner le flottage. Cet abandon se fait par étapes, et la dernière compagnie à faire du flottage est peut-être la compagnie James MacLaren qui pratique la drave sur la rivière du Lièvre jusqu'en 1993. C'est la fin d'une époque, mais les chants des draveurs, ceux que l'on appelait aussi les raftmens résonnent encore dans toutes les régions du Québec.
Tiré de histoire forestière en Outaouais et de Histoire du Québec-grandquebec.com
La Fête nationale
du Québec
à Anjou
le 24 juin 2019
de 10 heures à 13 heures
au Parc Roger-Rousseau
angle Châteauneuf et Rondeau
(en cas de pluie, à l'intérieur du centre Roger-Rousseau)
LE 24 JUIN 2019
UN MONDE DE TRADITIONS
Horaire de l'activité
10 heures: mot de bienvenue par Marc de Repentigny, président de l'association
salut au drapeau et Gens du pays par Lise Thériault, députés d'Anjou-Louis- Riel à l'Assemblée nationale
discours patriotique par Jacques Binette, trésorier de l'association
10h20 à midi 45: jeux d'adresses; maquillage; musique trad et moderne; distribution de ballons; jeux traditionnels servis à la moderne comme une course de raquette, une course raftman avec des billots, une compétition de sirop d'érable etc...
midi: quiz parent-enfant portant sur nos traditions
midi 45: remerciements et tirages de prix
Arrivez tôt! Un petit cadeau pour les cinquante premiers arrivés!
La Fête nationale dans Anjou est organisée depuis 25 ans par
l'Association des joyeux amis du Québec en collaboration avec
l'arrondissement Anjou de la Ville de Montréal,
le Mouvement national des Québécoises et des Québécois
et le ministère de l'éducation, du Loisir et du Sport du Gouvernement du Québec.
À tous les amis du Québec où qu'ils soient à travers le monde
À tous les amis du Québec où qu'ils soient à travers le monde
... salutations québécoises distinguées!!!
Le 24 juin est la journée de la Fête nationale du Québec et nous invitons tous ceux et celles qui veulent participer à notre fête d'enfants le 24 juin prochain à se joindre à nous. En effet, avec la magie des ondes, non seulement les gens d'Anjou peuvent participer en étant sur place le 24 juin au Parc Roger-Rousseau, mais même les gens à l'étranger, qu'ils soient à Halifax, Toronto, Dakar ou Paris.
Le 24 juin 2019,
venez participez au quiz adulte-enfant
et gagnez des prix.
Tout le monde gagne
et
tout le monde apprend des choses
sur les héros et les héroïnes du Québec.
Prenez connaissance de ces textes,
des questions seront posés le 24 juin à Anjou
à midi lors du Quiz adulte-enfant.
Inscrivez-vous en écrivant à citoyen_binette@hotmail.com
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Nos commanditaires
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ACTIVITÉS À VENIR
L'Association des joyeux amis du Québec a comme vocation de célébrer le Québec lors des belles occasions de notre vie collective. Ainsi, lors de chaque Fête nationale, nous organisons des activités. Nous avons aussi participé au fil des ans lors de la Journée des Patriotes en mai et n'oublions pas de souligner le Temps des Fêtes à chaque décembre. Soirées dansantes; tournois de bridge; pièces de théâtre; fêtes d'enfants sont à notre menu.
Le Québec a aussi vécu un moment exceptionnel en 2008 avec le quatre-centième de la ville de Québec qui marquait aussi la naissance de notre peuple en terre d'Amérique. Nous avons alors organisé un rallye Montréal-Québec pour une trentaine de participants. rallye qui s'est fait à pied en dix jours et à vélo en cinq jours.